Dans un contexte de débat budgétaire, l’Association Nationale de la Recherche et de la Technologie (ANRT) dresse un état des lieux des innovations soutenues par le CIR, après plus de 10 ans d’usage.
Ce bilan est issu d’un retour d’expérience d’entreprises de secteurs et de tailles différents qui ont accepté de partager leurs innovations de produits, de services, de procédés ou d’organisation, réalisées grâce à cet outil de soutien public à la R&D.
Le rapport liste une vingtaine d’entreprises parmi les plus grands bénéficiaires du régime fiscal, dans des domaines très divers (agroalimentaire, microélectronique, pharmaceutique, aéronautique), en affichant leurs implantations, leurs effectifs R&D et certaines grandes thématiques abordées.
Parmi les points clés de cette étude :
- L’investissement en R&D représente la meilleure façon pour une entreprise d’évaluer et de réduire le risque d’une nouvelle option technologique.
- La concurrence mondialisée dans l’économie de la connaissance repose sur l’accès aux talents des chercheurs et ingénieurs les mieux formés et les plus innovants.
- Tous les grands pays avancés investissent des parts substantielles de leur PIB dans la R&D et dans la formation (jusqu’à 4,5% pour la Corée du Sud).
- La R&D des entreprises dynamise les liens au sein de toute la chaîne de valeur amont, en particulier avec les sous-traitants, les startups, les laboratoires académiques, les investisseurs et les soutiens publics et privés.
Sans expliciter forcément les projets, produits ou procédés, qui ont abouti grâce au CIR, le rapport établit un bon référentiel des champions régionaux et leurs écosystèmes, présentant le CIR comme moyen le plus efficace de retenir les activités R&D dans l’hexagone.